C’est un signe de fertilité en forme des sécrétions produites par les cryptes cervicales, situées à l’intérieur du col de l’utérus. Les glaires glissent vers l’extérieur de la vulve, à travers du vagin, en générant une sensation plus ou moins humide, voire même mouillée.

Les glaires réagissent à la présence des hormones sexuelles, les oestrogènes et la progestérone. Sous influence des oestrogènes, avant l’ovulation l’aspect des glaires va évoluer graduellement de crémeuses et pâteuses jusqu’à devenir très visqueuses (comme du blanc d’oeuf) et glissantes, voir transparentes. Et sous influence de la progestérone, après l’ovulation, elle vont disparaître ou redevenir crémeuses et pâteuse et même jaunâtres.

Leur rôle est de favoriser le déplacement des spermatozoïdes vers l’ovule. Également, elles servent à nettoyer le vagin, gardant l’équilibre de la flore vaginale et à le maintenir humide.

On peut observer nos glaires à chaque fois que nous allons au toilettes en nous essuyant avant ou après l’urine ou les selles. Aussi, nous pouvons chercher la glaire au niveau du col de l’utérus, en introduisant doucement dans notre vagin deux  doigts bien propres, (pensez à bien nettoyer vos ongles aussi).

La température basale est la température la plus basse de notre corps lorsque qu’on est au repos.

On peut prendre notre température basale par voie vaginale, anale ou bucale, après plusieurs heures de sommeil, dès qu’on se réveille et avant de nous lever.

Il s’agit d’un signe de fertilité car la température basale va augmenter de 0,2 à 0,5 ºC juste après l’ovulation, nous annonçant l’approche de la fin de la phase fertile.

Le col de l’utérus se situe au fond du vagin et il est accessible en introduisant un ou deux doigts à l’intérieur de notre vagin.

C’est un signe de fertilité, car le col, à l’égal de la glaire, évolue sous l’influence des hormones. Avec la présences des oestrogènes, avant l’ovulation, il devient de plus en plus mou (comme les lèvres), ouvert et haut et après l’ovulation, avec la présence de la progestérone, il redevient dur (comme la pointe du nez), fermé et bas.

On peut l’auto-palper tous les jours, de préférence après avoir uriné. le soir et en position accroupi ou couchée, afin de constater son évolution.

Vous pouvez garder un registre de vos observations en les notant des façon manuelle dans un cyclographe (téléchargeable ici). Cette méthode traditionnelle vous permettra de bien apprendre la méthode symptothermique et de ne pas vous fier à des prédictions faites par des algorithmes.

Il existe aussi des applications mobiles fiables pour les personnes aimantes de la technologie et qui ont moins de temps pour s’assoir 3 minutes pour rentrer ses observations manuellement.  Il s’agit de : Read your body et Moonly.

Idéalement non.

Nos cycles ne sont pas toujours pareils, ils sont susceptibles d’expérimenter des changements. Notre cycle hormonal est orchestré par notre cerveau et il suffit qu’on vit une période de stress, un changement d’horaire, un changement alimentaire, une maladie, une situation différente comme un confinement, que cela peut affecté la durée de notre cycle et le moment de l’ovulation. Nous n’ovulons pas le même jour à chaque cycle, ni la durée de nos cycles est la même à chaque fois.

Les applications prédictives ne tiennent pas en compte ces changements qui nous entourent, donc elle ne peuvent pas être 100% fiables, surtout si nous observons notre cycle en mode de contraception.

Yes !

Le stérilet en cuivre ne contient pas d’hormones de synthèse, donc vous continuez à avoir un cycle naturel orchestré par vos propres hormones.  Avec le stérilet en cuivre vous pouvez observer les changements physiques et émotionnelles qui ont lieu dans votre corps tout le long du cycle. Vous pouvez donc, commencer à apprendre la symptothermie en mode contraceptive de façon sure et sereine. 

Non, ceci n’est pas possible.

Avec les contraceptifs hormonaux (DIU hormonal, pilule, implant. injection) notre cycle est mis en état d’hivernation, c’est à dire il y a pas d’ovulation, donc pas possible d’observer des changements physiques ou émotionnels produits par nos propres hormones naturelles.

A tout moment de votre cycle. Pendant vos règles, avant ou après, peu importe le moment que vous choisissez pour commencer à vous observer.

Quant au registre de vos observations, rappelez vous que le Jour 1 ou J1 du cycle, c’est le premier jour de saignements.

– D’un thermomètre à deux décimales pour prendre votre tempérarture.

– D’un cyclographe (téléchargeable ici) pour enregistrer vos observations ou d’une application mobile fiable, je vous recommande Read your body et Moonly.

– De l’accompagnement d’une formatrice certifiée en symtothermie, surtout si vous utilisez la symptothermie en mode contraceptif.

Cela va dépendre de chaque personne. Nous n’avons pas toutes les mêmes cycles, les même particularités, les mêmes sensations, ni la même rigueur.

En général il faut une moyenne de 5-6 cyles d’observation en compagnie d’une formatrice certifiée, afin de bien comprendre votre fonctionnement et le fonctionnement de la méthode.

Oui, si vous voulez être sûre de bien appliquer les règles d’interprétation de vos signes de fertilité.

Cela n’empêche que vous démarriez vos observations en autodidacte, en vous aidant des manuels de symptothermie fiables comme «Naturel et Fiable- Le manuel-Le Planning familial avec SENSIPLAN«.

D’après les études de l’OMS, la symptothermie aurait un taux de fiabilité de plus de 99% avec une application correcte de la méthode et un taux d’efficacité pratique de 98%, en tenant compte des erreurs d’utilisation de la méthode.

D’après les études scientifiques de Sensiplan, la méthode symtothermique aurait une fiabilité de  99,6%.

Si on utilise la symptothermie pour favoriser une grossesse, des études montrent que la méthode permet de tomber enceinte dans 31 à 68% des cas, face à 24% des probabilités si on a des rapports de façon aléatoire dans le cycle.

Si on utilise la méthode symtothermique pendant un parcours de procréation médicalement assistée, ça nous permettra, probablement, de nous sentir plus à l’aise avec les différentes étapes du parcours. En tout cas, pour l’avoir vécu moi même, j’ai beaucoup apprécié de pouvoir suivre mon cycle.

Je trouve qu’en ayant une meilleure connaissance du fonctionnement de notre cycle hormonal, on peut devenir plus protagonistes du processus de procréation assisté. Cette connaissance nous permettra de comprendre les différents résultat des analyses et des tests médicaux, ainsi que la prise de médicaments. Également, nous pourrons observer et interpréter les changements physiques et émotionnels que ces médicaments provoquent chez nous et nous sentir plus rassurées.